Lorsqu'une personne décède en Israël sans laisser de testament valide(intestat), la répartition de ses biens est régie par la loi israélienne sur les successions de 1965. Comprendre l'ordre général des successions n'est pas seulement crucial, c'est aussi une source d'autonomie. Elle vous permet d'être informé et préparé à toute éventualité, et vous donne la confiance nécessaire pour naviguer dans le monde complexe des lois successorales.
Époux :
Selon la loi israélienne sur les successions, le conjoint survivant a droit à tous les biens meubles appartenant au défunt au moment de son décès. Il s'agit de biens tels que l'argent liquide, les véhicules et les meubles. Le conjoint survivant reçoit également la moitié de la succession s'il y a des enfants ou des petits-enfants, et les deux tiers s'il n'y a pas d'enfants mais d'autres membres de la famille.
Les enfants :
Les enfants du défunt, y compris les enfants adoptés, héritent de la moitié restante de la succession (ou d'un tiers s'il y a un conjoint). Si un enfant décède avant le défunt, laissant derrière lui ses enfants (les petits-enfants du défunt), les petits-enfants prennent la part de leur parent à parts égales.
Les parents :
En l'absence de conjoint ou d'enfants, ce sont les parents du défunt qui héritent de la succession.
Frères et sœurs :
S'il n'y a pas de parents survivants, les frères et sœurs héritent de la succession à parts égales.
Autres membres de la famille :
En l'absence des parents susmentionnés, les parents plus éloignés peuvent hériter selon un ordre légal spécifique. Cet ordre commence généralement par les parents vivants les plus proches, tels que les frères et sœurs, et s'étend aux parents plus éloignés, tels que les cousins ou des parents encore plus éloignés, si nécessaire.
Si une personne décède sans héritiers identifiables, le gouvernement israélien adopte une approche structurée et équitable pour gérer et éventuellement hériter de la succession. La loi précise l'ordre dans lequel les membres de la famille peuvent hériter, en s'étendant à des parents éloignés si nécessaire. Cela garantit que la succession est distribuée de manière équitable et ordonnée, ce qui procure un fort sentiment de sécurité et de prévisibilité, et vous rassure sur le fait que votre succession sera gérée avec soin et dans le respect de la loi.
En Israël, l'ordonnance d'homologation est une procédure juridique qui a deux objectifs principaux :
- Validation d'un testament,
- Autoriser l'exécuteur testamentaire à distribuer les biens de la personne décédée selon les modalités spécifiées.
En l'absence de testament, l'homologation fournit un cadre structuré pour l'administration de la succession en vertu de la loi. Cela implique une documentation détaillée et l'intervention d'un tribunal pour garantir une exécution légale. Compte tenu de la complexité potentielle de ce processus, nous recommandons de travailler avec un avocat israélien pour les questions d'héritage en Israël. Au cabinet d'avocats Aharoni, nos consultations sont gratuites et confidentielles.
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